Crise de la dette : L’Europe du Nord a profité du trou d’air
Alors que la zone euro est depuis plusieurs années dans une tourmente
provoquée par la crise de la dette souveraine, entraînant une sorte de maelstrom économique un peu partout, certains pays d’Europe du Nord ont su tirer leur épingle du jeu de cette situation défavorable.
Face à une crise dont les effets dévastateurs continuent d’impacter sur les décisions politiques, l’Europe semble divisée en deux groupes bien distincts : ceux qui ont subi de plein fouet cette crise de la dette et qui ont été obligés de se serrer la ceinture et d’entamer une cure d’austérité sans précédent, et ceux qui ont été épargnés et qui semblent même avoir profité des déboires des autres pour doper leur croissance.
Cette disparité devant les impacts de la crise se reflète plus nettement au niveau des différentes places boursières. Les places européennes ne réagissent pas de la même façon face à cette crise de l’endettement. Tandis que les bourses grecques ont affiché une décroissance de -85 % (en tenant compte des dividendes) sur la période 2007-2013, suivies de celles de l’Autriche (-56%), de l’Irlande (-53%), du Portugal (-37%) ou encore d’Italie (-33%), les places financières Danoises, Suisses et Suédoises présentent sur la même période des résultats plus que positifs avec respectivement une croissance de 52%, 48% et 32% (dividendes inclus). La vocation des entreprises de ces pays à se tourner vers l’international les a protégés de la déroute économique globale et les a au contraire poussés à générer des profits.
Cette solidité des pays de l’Europe du Nord face à une crise aussi dévastatrice relance le débat sur les structures des économies de certains pays d’Europe comme…la France.
FB pour FBBOURSE.COM