« Grâce à lui (le charbon), nous avons depuis un siècle substitué un bon procédé à un mauvais, un bon marché à un cher, un nouveau à un ancien, ce qui constitue notre civilisation matérielle. Mais quand ce combustible, notre énergie matérielle, nous manquera, d’où viendra le pouvoir de faire dans l’avenir des choses égales ou plus grandes ? »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« C’est une maxime du commerce qu’un taux bas de profit multiplie le débit et qu’il est plus rentable qu’un petit débit avec un taux élevé du profit. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« Si la quantité de charbon employée dans un haut fourneau diminue par rapport au produit, les profits de la branche augmenteront. Du capital nouveau sera attiré, le prix de la fonte baissera, mais sa demande augmentera. Le nombre accru de hauts fourneaux fera éventuellement plus que compenser la consommation réduite de chacun. Et si ce n’est pas toujours le résultat dans une seule branche, il faut se rappeler que le progrès de n’importe quelle branche de l’industrie excite une activité nouvelle dans la plupart des autres branches, et mène indirectement, sinon directement, à entamer nos gisements houillers. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« Si, dans le passé les économies ont été la source principale de notre progrès et de la consommation croissante du charbon, le même effet suivra la même cause dans l’avenir. L’économie multiplie la valeur et l’efficacité de notre principale matière première. Elle augmente indéfiniment notre richesse et nos moyens de subsistance, et mène à une extension de notre population, de nos travaux et de notre commerce, qui nous satisfait à présent, mais doit mener à une fin précoce…. Rappelons-nous que nous dépendons énormément du bon marché relatif du combustible et de la force motrice. Le bon marché relatif du combustible ne peut être obtenu ou conservé par des inventions et des formes d’économie accessibles à nos concurrents comme à nous, qui ont été introduites par eux dans bien des cas, et sont peut-être plus facilement adoptées par des étrangers versatiles que par des industriels anglais liés par la coutume et la routine. Même notre capital supérieur ne nous servira pas contre la cherté du combustible, car rien ne s’écoule plus facilement à l’étranger que le capital à la recherche d’un emploi profitable. Et si nous devons encourager la liberté mondiale du commerce, ne nous abusons pas quant à ses résultats naturels sur la base matérielle de notre prospérité. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« Nous pouvons transformer une énergie en une autre, mais penser obtenir une force, sauf de quelque source naturelle, est aussi absurde que de penser fabriquer du fer ou de l’or à partir d’un espace vide ».
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« Le charbon est pour nous la grande matière première qui équilibre toute la masse des autres matières premières que nous importons, et que nous payons soit par du charbon brut, soit par des produits fabriqués qui représentent une quantité plus ou moins grande de charbon consumé dans la machine à vapeur ou dans le four de fusion. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
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