« 31 Citations de William Stanley Jevons »
Florilèges citations de William Stanley Jevons (1835-1882) économiste britannique (Liverpool 1835- Bexhill, prés de Hastings, 1882). Sa réputation d’économiste commence avec la publication de son livre La question Charbonnière en 1865. Cet ouvrage est à l’origine du « Paradoxe de Jevons ». Il est l’un des fondateurs de l’école marginaliste. Il introduisit le concept de degré final d’utilité. On lui doit par ailleurs de nombreux travaux de logique.
« En vérité, le charbon n’est pas à côté des autres marchandises, mais au-dessus d’elles… Année après année, nous tirons de plus en plus de ce matériau aux myriades de qualités et aux merveilleux pouvoirs. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« En réalité, nous devons considérer nos mines comparées à celles d’autres pays… Notre industrie durera et croîtra certainement jusqu’à ce que nos mines descendent couramment à 2000, 3000 ou même 4000 pieds. Mais quand cela surviendra, les États d’Amérique du Nord exploiteront encore la houille à ciel ouvert, dans des carrières sur les rives de l’Ohio, la descendant sur des péniches amarrées au bord. Quand nos mines s’approcheront-elles de la limite de l’impossibilité commerciale, et cesseront-elles de nous assurer cette suprématie industrielle, dont nous apprenons à dépendre entièrement. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« Le charbon que nous possédons heureusement en abondance et en excellente qualité est la source principale de la civilisation matérielle moderne. Comme combustible, il est l’origine immédiate du mouvement mécanique et de la transformation chimique. Il est donc l’agent principal de presque toutes les découvertes ou améliorations des arts apportées par notre temps. Il nous est indispensable pour nos besoins domestiques et on a trouvé récemment qu’il donne une série de substances organiques qui nous intriguent par leur complexité, nous plaisent par leurs belles couleurs, et nous servent par leur utilité variée. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« L’essor industriel entraîne une consommation croissante de charbon, que ni les économies possibles, ni les substituts envisageables ne pourront réduire. Les découvertes industrielles sur lesquelles repose la suprématie britannique sont liées à la houille. La Grande-Bretagne n’est qu’une nation dans la foule des autres, dont les actes bienfaisants sont rapportés par l’histoire impartiale. Si nous possédons à présent une certaine influence dirigeante dans le monde, nous ne la devons pas à une supériorité intellectuelle générale quelconque, mais à l’union de certaines qualités heureuses avec nos ressources matérielles jusqu’ici sans rivales. Le premier fait général que nous puissions observer quant aux inventions britanniques est que presque tous les arts que nous pratiquions en Angleterre, jusque dans le siècle passé, étaient d’origine continentale. Jusque tout récemment, l’Angleterre était jeune et inférieure dans les arts. Deuxièmement, nous pouvons observer que presque tous les arts et inventions auxquels nous avons contribué depuis peu, sourdent de notre maîtrise du charbon. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
« Jusqu’à ce que le charbon en soit l’objet, il n’y avait pas assez d’esprit d’entreprise dans ce pays pour une œuvre aussi formidable qu’un canal. »
William Stanley Jevons, La question charbonnière, 1865
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