« Tout le monde sait qu’un sou placé à intérêts composés depuis l’an premier de notre ère formerait une masse d’or plus grosse que notre globe lui-même. Sur le papier, cette progression arithmétique n’est pas contestable. L’hypothèse est pourtant absurde. Ce qui la corrige, c’est qu’un capital est condamné à être détruit un grand nombre de fois dans le cours de dix-neuf siècles. »
Jacques Bainville, La fortune de France, « L’avenir de la civilisation », 1937
« L’épargne est l’origine du capital comme elle est la justification morale du capitalisme, puisqu’elle représente une privation, un effort et même un sacrifice. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.II, « Valeur de l’épargne », 1937
« Il est aisé de médire du capital. On peut, à loisir, l’appeler « odieux ». La difficulté est de le remplacer et de ne pas avoir besoin de lui. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.II, « La cigale et la fourmi », 1937
« Qu’est-ce, en effet, que le capital ? C’est de l’épargne. Et que représente l’épargne ? Un effort, un sacrifice, une privation. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.II, « La cigale et la fourmi », 1937
« Le capital est comme toute chose en ce monde : il se dégrade, il s’use par l’effet du temps. Pour qu’il dure, il faut qu’il soit à tout instant reconstitué. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.II, « La cigale et la fourmi », 1937
« Avez-vous observé qu’on ne parle plus de la fin prochaine du capitalisme ? C’est, entre autres choses, parce qu’on s’est rendu compte qu’il ne disparaîtrait qu’avec le capital lui-même, ce qui serait infiniment plus grave et plus déplaisant. Mais il n’y a rien à craindre pour le capital tant qu’il y aura un homme qui mettra de côté n’importe quoi, fût-ce, dans une bouteille, des pièces de cinquante centimes en métal doré. »
Jacques Bainville, La fortune de France, Chap.IX, « Les deux cent trente-cinq causes du fléau», 1937
« C’est dans la mesure où les agents sont prêts à épargner que l’économie peut consacrer des ressources à la formation du capital. »
Paul Samuelson, L’économique, 1948
« Le facteur essentiel du développement et du progrès n’est pas le capital, mais le savoir des hommes, leur aptitude à créer des richesses. »
Alfred Sauvy, Mythologie de notre temps, 1965
« La tendance des entreprises à ériger des empires dotés d’une volonté propre et possiblement irresponsables, des concentrations de pouvoir énormes et largement incontrôlables. […] En détenant un intérêt majoritaire dans une société qui détient un intérêt majoritaire dans une autre société, et ainsi de suite, une quantité comparativement petite de capital détenue par une personne ou un groupe peut contrôler un agrégat de capital beaucoup plus grand. […] Ce phénomène de propriété en chaîne a aggravé la séparation entre propriété et contrôle et a donné à la direction un pouvoir toujours plus important. »
Fredrich Von Hayek, Essais de philosophie, de science politique et d’économie, 1967
Voir aussi:
Les Citations sur la Bourse
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