« L’intérêt est la récompense de la renonciation à la liquidité. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Une beaucoup trop grande part de travaux récents d’économie mathématique consiste en des élucubrations aussi imprécises que les hypothèses de base sur lesquelles ces travaux reposent, qui permettent à l’auteur de perdre de vue les complexités et les interdépendances du monde réel, s’enfonçant dans un dédale de symboles prétentieux et inutiles. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Les décisions humaines engageant l’avenir ne peuvent être inspirées par une stricte prévision mathématique, puisque la base d’une telle prévision n’existe pas. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Le fait que notre connaissance du futur soit fluctuante, vague et incertaine rend la méthode de la théorie économique classique particulièrement mal appropriée à l’analyse de la richesse. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« La propension à consommer et le taux de l’investissement nouveau déterminent ensemble le volume de l’emploi. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« L’importance essentielle de la monnaie vient de ce qu’elle est un lien entre le présent et le futur. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Le problème politique de l’humanité consiste à combiner trois choses : l’efficacité économique, la justice sociale et la liberté politique. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« L’économique est essentiellement une science morale et non pas une science naturelle. C’est-à-dire qu’elle utilise l’introspection et les jugements de valeur. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Tous les hommes politiques appliquent sans le savoir les recommandations d’économistes souvent morts depuis longtemps et dont ils ignorent le nom. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Le plein emploi ou même une situation voisine du plein emploi est rare autant qu’éphémère. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« La théorie classique a coutume de fonder sur une prétendue fluidité des salaires nominaux l’aptitude supposée du système économique à s’ajuster de lui-même, et lorsque lesdits salaires nominaux sont rigides, d’imputer à cette rigidité le défaut d’ajustement. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Mais en dehors du chômage de frottement et du chômage volontaire il n’y a pas de place pour aucune autre sorte de chômage. Les postulats classiques n’admettent pas la possibilité d’une troisième catégorie, que nous définirons par la suite, le chômage involontaire. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Il est généralement admis, que l’intérêt même du public, l’accès au casino doit être coûteux et difficile. Peut-être ce principe vaut-il en matière de bourse. Le fait que le marché de Londres ait commis moins d’excès que Wall Street provient peut-être moins d’une différence entre les tempéraments nationaux que du caractère inaccessible et très dispendieux de Throgmorton Street pour un Anglais moyen comparé à Wall Street pour un américain moyen. Les courtages onéreux des brokers, les lourdes taxes d’Etat sur les transferts qui accompagnent les transactions à la Bourse de Londres diminuent suffisamment la liquidité du marché pour en éliminer une grande partie des opérations qui caractérisent Wall Street. La création d’une lourde taxe d’Etat frappant toutes les transactions se révélerait peut-être la plus salutaire des mesures permettant d’atténuer aux Etats-Unis la prédominance de la spéculation sur l’entreprise. »
John Meynard Keynes, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Lorsqu’un nouvel accroissement du montant de la demande effective ne produit plus de nouvelle augmentation du volume de la production et se traduit par un accroissement de l’unité de coût qui lui est pleinement proportionnel, on est parvenu à un état qu’on peut proprement qualifier d’inflation véritable. »
John Maynard Keynes, théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936
« Puisque les marchés financiers organisés sont soumis à l’influence d’acheteurs qui ignorent pour la plupart ce qu’ils achètent et de spéculateurs qui s’intéressent plus à la prévision du prochain changement de l’opinion boursière qu’à l’estimation rationnelle du rendement futur des biens capitaux, il est conforme à la nature que les cours baissent d’un mouvement soudain et même catastrophique quand la désillusion s’abat sur un marché surévalué et trop optimiste. »
John Maynard Keynes, The general theory of employment interest and money, 1936
« Si la liquidité du marché financier contrarie parfois l’investissement nouveau, en revanche elle le favorise le plus souvent. Le fait que chaque investisseur individuel se flatte de la liquidité de sa position […] calme ses nerfs et lui fait courir plus volontiers les risques. »
John Maynard Keynes, The general theory of employment interest and money, 1936
« Le but proprement social des Bourses de Valeurs est de canaliser l’investissement nouveau vers les secteurs les plus favorables sur la base des rendements futurs. »
John Maynard Keynes, The general theory of employment interest and money, 1936
« Les décisions humaines engageant l’avenir sur le plan personnel, politique ou économique ne peuvent être inspirées par une stricte prévision mathématique, puisque la base d’une telle prévision n’existe pas; […] notre besoin inné d’activité constitue le véritable moteur des affaires, notre cerveau choisissant de son mieux entre les solutions possibles, calculant chaque fois qu’il peut, mais s’effaçant souvent devant les impulsions dues au caprice, au sentiment ou à la chance. »
John Maynard Keynes, The general theory of employment, 1937
Voir aussi: Les Citations de Adam Smith
Pages : >Page 1 >Page 2 >Page 3