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Citations Frédéric Bastiat

Citations de Frédéric Bastiat

Florilèges citations de Frédéric Bastiat (1801-1850), économiste, homme politique et pamphlétaire français. Tombé dans l’oubli en France, il bénéficie d’une renommée importante à l’étranger dont notamment aux Etats-Unis, ou son pamphlet « La Loi » a été publié à plus d’un million d’exemplaires. Il a renouvelé l’économie politique en la traitant du point de vue du consommateur et du peuple. Il a préfiguré les théories du consommateur développées au XXé siècle. Il fut élu député des Landes en 1848.

« 19 citations de Frédéric Bastiat »

« Chez les peuples constitutionnels, la vraie mission de l’opposition est de propager, de populariser les idées progressives, de les faire pénétrer d’abord dans les intelligences, ensuite dans les mœurs, et enfin dans les lois. Ce n’est point là proprement l’œuvre du pouvoir. Celui-ci résiste au contraire ; il ne concède que ce qu’on lui arrache, il ne trouve jamais assez longue la quarantaine qu’il fait subir aux innovations, afin d’être assuré qu’elles sont des améliorations. Or, il est malheureusement entré dans les combinaisons des chefs de l’opposition de déserter les idées libérales, en matière de relations internationales, en sorte qu’on ne voit plus par quel côté pourrait nous arriver la liberté du commerce. »

Frédéric Bastiat, De l’influence des tarifs français et anglais sur l’avenir des deux peuples, 1844

« Le but immédiat de la protection (protectionnisme) est de favoriser le producteur. Ce que celui-ci demande, c’est le placement avantageux de son produit. Le placement avantageux d’un produit dépend de sa cherté, et la cherté provient de la rareté. Donc la protection aspire à opérer la rareté. C’est sur la disette des choses qu’elle prétend fonder le bien-être des hommes. Abondance et richesse sont à ses yeux deux choses qui s’excluent, car l’abondance fait le bon marché, et le bon marché, s’il profite au consommateur, importune le producteur dont la protection se préoccupe exclusivement. »

Frédéric Bastiat, De l’influence des tarifs français et anglais sur l’avenir des deux peuples, 1844

« Il a été un temps où une nation pouvait en dépouiller une autre, non-seulement sans tomber dans le mépris public, mais encore en se conciliant l’admiration du monde. L’opinion ne flétrissait pas alors le vol, sur une grande échelle sous le nom de conquête ; et il est remarquable que, bien loin de considérer l’abus de la force comme incompatible avec la vraie gloire, c’est précisément pour la force, en ce qu’elle a de plus abusif, qu’étaient réservés les lauriers, les chants des poètes et les applaudissements de la foule. »

Frédéric Bastiat, De l’influence des tarifs français et anglais sur l’avenir des deux peuples, 1844

« Le travail et la nature concourent en proportions diverses, selon les pays et les climats, à la création d’un produit. La part qu’y met la nature est toujours gratuite ; c’est la part du travail qui en fait la valeur et se paie. »

Frédéric Bastiat, Pétition des fabricants de chandelles, 1845

« Si une orange de Lisbonne se vend à moitié prix d’une orange de Paris, c’est qu’une chaleur naturelle et par conséquent gratuite fait pour l’une ce que l’autre doit à une chaleur artificielle et partant coûteuse. Donc, quand une orange nous arrive de Portugal, on peut dire qu’elle nous est donnée moitié gratuitement, moitié à titre onéreux, ou, en d’autres termes, à moitié prix relativement à celle de Paris.»

Frédéric Bastiat, Pétition des fabricants de chandelles, 1845

« Encore une fois, quand un produit, houille, fer, froment ou tissu, nous vient du dehors et que nous pouvons l’acquérir avec moins de travail que si nous le faisions nous-mêmes, la différence est un don gratuit qui nous est conféré. Ce don est plus ou moins considérable, selon que la différence est plus ou moins grande. Il est du quart, de moitié, des trois quarts de la valeur du produit, si l’étranger ne nous demande que les trois quarts, la moitié, le quart du paiement. Il est aussi complet qu’il puisse l’être, quand le donateur, comme fait le soleil pour la lumière, ne nous demande rien. La question, et nous la posons formellement, est de savoir si vous voulez pour la France le bénéfice de la consommation gratuite ou les prétendus avantages de la production onéreuse. Choisissez, mais soyez logiques ; car, tant que vous repousserez, comme vous le faites, la houille, le fer, le froment, les tissus étrangers, en proportion de ce que leur prix se rapproche de zéro, quelle inconséquence ne serait-ce pas d’admettre la lumière du soleil, dont le prix est à zéro, pendant toute la journée ? »

Frédéric Bastiat, Pétition des fabricants de chandelles, 1845

« La loi, c’est la justice organisée. »

Frédéric Bastiat, La Loi, 1848

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