Les citations de l’économiste François Perroux
Florilège citations de François Perroux (1901-1987) : économiste français. Il n’a appartenu à aucune grande école de pensée économique. Il était fasciné par Marx, même s’il a récusé son approche de la société. Il fût sévère à l’égard de Keynes et peu complaisant avec les libéraux et Adam Smith. Il s’inscrit plus dans la lignée de Schumpeter. En 1944, il fonda puis présida l’Institut de Science Economique Appliquée (ISEA). En 1955, il entra au Collège de France ou il enseigna jusqu’à sa retraite. Il fût membre du Conseil économique et social de 1959 à 1969.
« 26 citations de François Perroux »
« La théorie du profit est le nœud de la question sociale. »
François Perroux, Le problème du profit, 1926
« Le travail ne doit pas être le ciment de la société. »
François Perroux, Capitalisme et communauté du travail, 1934
« Le janséniste sévère et austère du socialisme. »
François Perroux, Syndicalisme et capitalisme, 1938
« L’entreprise est le microcosme capitaliste, l’institution cardinale du capitalisme. »
François Perroux, Le capitalisme, 1951
« Le profit est la chair et le sang du capitalisme. »
François Perroux, Le capitalisme, 1951
« Tout ce qui croit change en croissant. »
François Perroux, Le capitalisme, 1951
« La combinaison technique n’est qu’un moyen de la combinaison économique. »
François Perroux, Le capitalisme, 1951
« Le capitalisme est un mot de combat. »
François Perroux, Le capitalisme, 1951
« Etre européen, ce n’est pas être né sous telle latitude, ressortir à tel cercle de culture, mais participer à la mission que l’Europe historique a contribué à définir et qu’elle a tant de fois manquée. L’Europe désigne moins un champ qu’une semence que nous devons faire germer. »
François Perroux, L’Europe sans rivages, 1954
« Il y va du choix entre deux termes. D’une part, le système des grands espaces économiques placés sous l’influence d’une grande nation dominante, et assez analogues à une nation agrandie. D’autre part, le système de l’espace économique mondial sous l’influence de centres mondiaux de développement, les nations étant engagées sur une voie où les dominations nationales sont toutes limitées […] Si nous nous engageons sur le première de ces routes, nous devons nous préparer à guerre entre blocs de nations […] Si nous choisissons la seconde voie, nous pouvons nourrir l’espoir […] d’éliminer peu à peu les formes les plus désastreuses et les plus meurtrières de l’acte guerrier. »
François Perroux, L’Europe sans rivages, 1954
« L’Europe est ce lieu du monde, privilégié, où se sont rencontrés pour une alliance féconde et pour des déviations trop apparentes, la technique qui asservit le monde matériel et l’idéal de la société ouverte. »
François Perroux, L’Europe sans rivages, 1954
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