Jeudi novembre 21st 2024

Citations Charles Gide

« Remarquez d’ailleurs que les gens dits pratiques qui dénient le plus vivement aux économistes la possibilité de prévision dans les questions économiques ne manquent pas pourtant d’en user dans le train ordinaire de leur vie et dans la conduite de leurs affaires quotidiennes. Quiconque spécule – et qui ne spécule pas ? – exerce tant bien que mal la prévision scientifique. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Notions Générales, Chap.I.2, 1931

« Les besoins de l’homme constituent le moteur de toute activité économique. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Notions Générales, Chap.III.1, 1931

« Tout besoin, tant qu’il n’est pas satisfait engendre donc chez l’être vivant une excitation qui cherche son objet et qui, dès que celui-ci est trouvé, devient un désir. Ce désir suscite à son tour l’effort nécessaire pour se procurer l’objet propre à la satisfaire. Et parce que l’effort est toujours plus ou moins pénible, l’homme s’ingénie à obtenir le maximum de satisfaction avec le minimum d’effort. Cette « loi du moindre effort », […] est la base de toute science économique – et de l’industrie aussi, puisque toute découverte mécanique, tout perfectionnement dans l’organisation, dérivent de ce principe. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Notions Générales, Chap.III.1, 1931

« La loi du moindre effort n’est pas précisément la répugnance à l’effort mais la sage économie de l’effort, c’est-à-dire la meilleure utilisation du temps et du travail. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Notions Générales, Chap.III.1, 1931

« La rareté, à elle seule, ne serait pas suffisante pour créer la valeur, car si rare que soit une chose et fût-elle même unique au monde, si elle ne peut servir à rien il est clair qu’elle ne vaudra rien. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Notions Générales, Chap.III.4, 1931

« Ce qu’il faudrait dire plutôt c’est que les maux dont on se plaint n’ont rien de spécial aux machines. Tout progrès économique, qu’il s’agisse d’invention mécanique ou de mode nouveau d’organisation du travail, ne peut avoir pour effet que de rendre inutile une certaine quantité de travail. Tel est l’effet de ce qu’on appelle d’un nom, si souvent répété depuis peu, la « rationalisation du travail », c’est-à-dire une organisation plus économique de la main-d’œuvre. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Livre I-La production, Part.1, Chap.I.3, 1931

« Pour réaliser ses fins, et principalement pour satisfaire aux nécessités de son existence, tout être qui vit est forcé d’accomplir un certain travail. La graine elle-même fait effort pour soulever la croûte de terre durcie qui la recouvre et venir respirer l’air et la lumière. L’huître, attachée à son banc, ouvre et referme ses écailles pour puiser dans le liquide qui la baigne les éléments nourriciers. L’araignée tisse sa toile. Le renard et le loup vont en chasse. Comment l’homme échapperait-il à la loi commune ? Lui aussi doit faire des efforts persévérants pour suffire à ses besoins. Cet effort, inconscient dans la plante, instinctif dans l’animal devient chez l’homme un acte réfléchi et prend le nom de travail. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Livre I-La production, Part.1, Chap.II.1, 1931

« Le capital n’est lui-même qu’un produit du travail et de la nature. »

Charles Gide, Principes d’économie politique, Livre I-La production, Part.1, Chap.III.1, 1931

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