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Citations Thomas Robert Malthus

Citations de Thomas Robert Malthus

Florilège citations de Thomas Robert Malthus (1766-1834), pasteur anglican et économiste de l’école classique. Son principal ouvrage Essai sur le principe de population publié anonymement en 1798, puis réédité dans une nouvelle version en 1803, connaît à l’époque un grand succès mais suscita une véritable polémique.

« Un accroissement de la population, lorsqu’il est la suite de l’état naturel des choses, est sans doute un bien ;  et c’est même une condition nécessaire pour que le produit annuel s’accroisse ultérieurement. »

Thomas Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« La race humaine croîtrait comme les nombre 1,2,4,8,16,32,64,128,256 ; tandis que les subsistances croîtraient comme ceux-ci : 1,2,3,4,5,6,7,8,9. »

Thomas Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« Les lois sur les pauvres tendent manifestement à accroître la population, sans rien ajouter aux moyens de subsistance. »

Thomas Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« La difficulté n’est pas de faire des enfants, mais de les nourrir. »

Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« Un homme qui est né dans un monde déjà possédé, s’il ne peut obtenir de ses parents la subsistance qu’il peut justement leur demander, et si la société n’a pas besoin de son travail, il n’a aucun droit de réclamer la plus petite portion de nourriture, et, il est de trop au banquet de la nature ; il n’a pas de couvert vacant pour lui. Elle lui recommande de s’en aller et elle mettra elle-même promptement ses ordres à exécution.»

Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« Les lois sur les pauvres créent les pauvres qu’elles assistent. »

Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« La première chose dont on ait besoin […], avant même tout accroissement du capital et de population, c’est une demande effective de produit, c’est à dire une demande faite par ceux qui ont les moyens et la volonté d’en donner un prix suffisant. »

Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« Ainsi, à terme, l’accroissement de la population se heurte à une insuffisance des produits agricoles ; l’histoire enseigne que la population a toujours tendance à augmenter jusqu’aux limites des moyens de subsistance. La régulation de la population se fait à travers les famines, les maladies, les guerres. »

Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« En ôtant le goût et la faculté de faire quelques épargnes, ces lois enlèvent un des plus puissants motifs au travail et à la sobriété. » (Les lois sur les pauvres)

Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803

« Le prix des choses ne dépend pas de leur utilité intrinsèque, mais de l’offre et de la demande. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« La base essentielle de la valeur de toute marchandise […] est la difficulté d’obtenir cette marchandise ou l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Le seul moyen de hausser le prix du travail est de diminuer le nombre des ouvriers. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« J’appellerai richesse les objets matériels nécessaires, utiles ou agréables à l’homme, et qui sont volontairement appropriés par les individus ou les nations aux besoins qu’ils éprouvent. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Les profits du capital consistent dans la différence entre la valeur des avances nécessaires pour créer un produit et celle de la chose produite. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« On appelle ordinairement profits du capital la portion du revenu national qui est payée au capitaliste pour l’usage de ses fonds. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Si, dans un système d’épargne, tout ce qui était perdu par la capitaliste était gagné par le travailleur, l’obstacle à l’accroissement de la richesse ne serait que temporaire. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Les facultés productives, quelques puissance qu’elles puissent atteindre, ne sont pas, par elles-mêmes, suffisantes pour assurer la création d’un degré proportionné de richesse.[…] Quelque chose de plus paraît nécessaire pour donner une pleine activité à ces facultés productives ; c’est une demande réelle que rien n’arrête, pour tout ce qui est produit. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Le principe de l’épargne, poussé à l’extrême, détruirait le motif de la production. Si chacun se contentait de la nourriture la plus simple, du vêtement le plus pauvre et de la maison la plus humble, il est certain qu’il n’existerait pas d’autre sorte de nourriture, de vêtement ni de maison… »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Tout le monde convient que l’offre et la demande règlent exclusivement, et avec la plus grande régularité et la plus exacte précision, les prix des denrées, sans aucun égard pour les frais de production, et l’expérience journalière et constante nous fait voir que les prix des produits bruts […] se règlent toujours, au moment de la vente, d’après l’état du marché et la contestation qui a lieu entre le vendeur et l’acheteur. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Si la transformation du revenu en capital, poussée au-delà d’un certain point, doit, en diminuant la demande effective pour les produits, laisser les classes ouvrières sans ouvrage, il est évident que les habitudes de parcimonie poussées trop loin peuvent être suivies, tout d’abord des effets les plus désastreux et causer ensuite un déclin sensible et permanent dans la richesse et la population. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« De toutes les opinions avancées par les hommes capables et ingénieux que j’ai jamais rencontrés, l’opinion de Mr Say ; qui énonce qu’un produit consommé ou détruit est un débouché fermé, me semble la plus directement opposée à la théorie juste, et celle qui est la plus directement contredite par l’expérience. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« De forts salaires bien distribués exciteraient au travail et à l’épargne, et relèveraient les classes inférieures ; mais indépendamment de ce grand bienfait, ils les mettraient en état de faire des demandes effectives d’ouvrages faits et de produits étrangers. »

Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820

« Une épargne exagérée peut causer à un pays un réel préjudice. »

Robert Malthus, Correspondance de Malthus, 7 juillet 1821

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