« La loi s’est pervertie sous l’influence de deux causes bien différentes : l’égoïsme inintelligent et la fausse philanthropie. »
Frédéric Bastiat, La Loi, 1848
« L’Etat, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »
Frédéric Bastiat, L’Etat, dans le Journal des débats, 25 septembre 1848
« L’homme répugne à la Peine, à la Souffrance. Et cependant il est condamné par la nature à la Souffrance de la Privation, s’il ne prend pas la Peine du Travail. Il n’a que le choix entre ces deux maux. »
Frédéric Bastiat, L’Etat, dans le Journal des débats, 25 septembre 1848
« Je résume toute cette dissertation par ces mots : Ouvriers, travailleurs, prolétaires, classes dénuées et souffrantes, voulez-vous améliorer votre sort ? Vous n’y réussirez pas par la lutte, l’insurrection, la haine et l’erreur. Mais il y a trois choses qui ne peuvent perfectionner la communauté tout entière sans étendre sur vous leurs bienfaits, ces trois choses sont : paix, liberté et sécurité. »
Frédéric Bastiat, Capital et rente, 1849
« Car, qu’on y regarde de prés, et l’on se convaincra que la plupart des objections et des doutes qu’on oppose à l’économie politique impliquent ce principe : La disette vaut mieux que l’abondance. »
Frédéric Bastiat, Abondance, 1850
« Enfin, voici un logicien qui, dédaignant les voies tortueuses et allant droit au but, conseille de brûler périodiquement Paris, pour offrir au travail l’occasion et l’avantage de le reconstruire. Que redoute t-il ? L’abondance. »
Frédéric Bastiat, Abondance, 1850
« Mais en face de ce problème : l’abondance vaut-elle mieux que la disette, d’où vient que tous les hommes, après s’être virtuellement prononcés pour l’abondance, par leur manière d’agir, de travailler et d’échanger, se constituent théoriquement les défenseurs de la disette, jusque-là qu’ils forment dans ce sens l’opinion publique et en font jaillir toutes sortes de lois restrictives et compressives ? »
Frédéric Bastiat, Abondance, 1850
« La société est l’ensemble des services que les hommes se rendent forcément ou volontairement les uns les autres, c’est à dire des services publics et des services privés. »
Frédéric Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, 1850
« Bon Dieu ! Que de peine à prouver, en économie politique, que deux et deux font quatre ; et, si vous y parvenez, on s’écrie : « c’est si clair, que c’en est ennuyeux ». Puis on vote comme si vous n’aviez rien prouvé du tout. »
Frédéric Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, 1850
« Vous comparez la nation à une terre desséchée et l’impôt à une pluie féconde. Soit. Mais vous devriez vous demander aussi où sont les sources de cette pluie, et si ce n’est pas précisément l’impôt qui pompe l’humidité du sol et le dessèche. »
Frédéric Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, 1850
« L’individu, s’il pouvait vivre quelque temps isolé, serait à la fois capitaliste, entrepreneur, ouvrier, producteur et consommateur. Toute l’évolution économique s’accomplirait en lui. En observant chacun des éléments qui la composent : le besoin, l’effort, la satisfaction, l’utilité gratuite et l’utilité onéreuse, il se ferait une idée du mécanisme tout entier, quoique réduit à sa plus grande simplicité. »
Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, 1850
« Le principe égalitaire a quelque chose d’égalitaire en effet. D’abord il empêcherait le capital de se former ; car qui voudrait épargner ce dont on ne peut tirer aucun parti ? et ensuite, il réduirait les salaires à zéro ; car où il n’y a pas de capital (instruments, matériaux et provisions), il ne saurait y avoir ni travail d’avenir, ni salaires. Nous arriverions donc bientôt à la plus complète des égalités, celle du néant. »
Frédéric Bastiat, Harmonies économiques, 1850
Voir aussi: Les citations de Gustave de Molinari
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