Citations sur l’Epargne
« 18 citations sur l’Epargne »
« Mais le principe qui nous pousse à épargner, c’est le désir d’améliorer notre sort ; désir qui en général, à la vérité, est calme et sans passion, mais qui naît avec nous et ne nous quitte qu’au tombeau. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776
« La cause immédiate de l’augmentation du capital, c’est l’économie, et non l’industrie. A la vérité, l’industrie fournit la matière des épargnes que fait l’économie ; mais, quelques gains que fasse l’industrie, sans l’économie qui les épargne et les amasse, le capital ne serait jamais plus grand. »
Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776
« En ôtant le goût et la faculté de faire quelques épargnes, ces lois enlèvent un des plus puissants motifs au travail et à la sobriété. » (Les lois sur les pauvres)
Robert Malthus, Essais sur le principe de population, 1798-1803
« Toute épargne, tout accroissement de capital, prépare un gain annuel et perpétuel, non-seulement à celui qui a fait cette accumulation, mais à tous les gens dont l’industrie est mise en mouvement par cette portion du capital. Elle prépare un intérêt annuel au capitaliste qui a fait l’épargne, et des profits annuels aux industrieux qu’elle fait travailler. Perpétuellement consommée, elle est autant de fois reproduite pour être consommée de nouveau, de même que les profits qu’elle fait naître. »
Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique, 1803-1826
« Le principe de l’épargne, poussé à l’extrême, détruirait le motif de la production. Si chacun se contentait de la nourriture la plus simple, du vêtement le plus pauvre et de la maison la plus humble, il est certain qu’il n’existerait pas d’autre sorte de nourriture, de vêtement ni de maison… »
Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820
« Si, dans un système d’épargne, tout ce qui était perdu par la capitaliste était gagné par le travailleur, l’obstacle à l’accroissement de la richesse ne serait que temporaire. »
Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820
« De forts salaires bien distribués exciteraient au travail et à l’épargne, et relèveraient les classes inférieures ; mais indépendamment de ce grand bienfait, ils les mettraient en état de faire des demandes effectives d’ouvrages faits et de produits étrangers. »
Robert Malthus, Principes d’économie politique, 1820
« Une épargne exagérée peut causer à un pays un réel préjudice. »
Robert Malthus, Correspondance de Malthus, 7 juillet 1821
« L’épargne, c’est-à-dire…la renonciation à une consommation actuelle en vue d’un bien futur. »
John Stuart Mill, Principes d’Economie Politique, 1848
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