« Si l’on considère que la surface cultivée reste identique et qu’on augmente le nombre des ouvriers travaillant sur cette terre, la récolte obtenue s’accroîtra dans une proportion moindre que l’augmentation de la main d’œuvre. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« La rente n’est pas un constituant du prix de la marchandise. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Je considérerai que toutes les variations importantes qui interviennent dans la valeur relative des marchandises sont dues à la plus ou moins grande quantité de travail nécessaire, d’une période à une autre, pour les produire. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« C’est le coût de production qui détermine en définitive le prix des marchandises. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Du fait que chaque capitaliste souhaite détourner ses capitaux vers des emplois plus profitables, les prix des marchandises sur le marché ne se maintiennent pas longtemps au-delà ou en deçà de leur prix naturel. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Si un impôt, aussi lourd soit-il, frappe le revenu, et non le capital, il ne réduit pas la demande, mais ne fait qu’en modifier la nature. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Pour profiter d’une abondance durable, il faut abolir nos interdictions et nos restrictions, et cesser de contrecarrer la sagesse bienveillante de la Providence. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Supposons deux ouvriers sachant l’un et l’autre faire des souliers et des chapeaux : l’un d’eux peut exceller dans les deux métiers ; soit en faisant des chapeaux, il ne l’emporte sur son rival que d’un cinquième ou de 20%, tandis qu’en travaillant à des souliers, il a sur lui un avantage d’un tiers, ou de 33%. Ne serait-il pas de l’intérêt de tous les deux que l’ouvrier le plus habille se livrât exclusivement à l’état de cordonnier, et le moins adroit à celui de chapelier ?. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Cependant, quoique que je considère le travail comme la source de toute valeur et sa quantité relative comme la mesure qui règle presque exclusivement la valeur relative des marchandises, il ne faut pas croire que je n’aie pas fait attention aux différentes espèces de travail et à la difficulté de comparer celui d’une heure ou d’un jour consacré à un certain genre d’industrie, avec un travail de la même durée consacré à une autre production. La valeur de chaque espèce de travail est bientôt fixée, et elle l’est avec assez de précision pour satisfaire aux nécessités de la pratique : elle dépend beaucoup de la dextérité comparative de l’ouvrier, et de l’activité avec laquelle il a travaillé. L’échelle comparative une fois établie, elle n’est sujette qu’à peu de variations. Si la journée d’un ouvrier en bijouterie vaut plus que celle d’un ouvrier ordinaire, cette proportion reconnue et déterminée depuis longtemps conserve sa place dans l’échelle des valeurs. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Si c’est la quantité de travail fixée dans une chose, qui règle sa valeur échangeable, il s’ensuit que toute augmentation dans la quantité de ce travail doit nécessairement augmenter la valeur de l’objet auquel il a été employé ; et de même que toute diminution du même travail doit en diminuer le prix. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
« Les produits de la terre, c’est-à-dire tout ce que l’on retire de sa surface par les efforts combinés du travail, des machines et des capitaux, se partage entre trois classes suivantes de la communauté ; savoir : les propriétaires fonciers, – les possesseurs des fonds ou des capitaux nécessaires pour la culture de la terre, – les travailleurs qui la cultivent. »
David Ricardo, Des principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817
Voir aussi: Les citations de Adam Smith
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