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Citations Alfred Marshall

« 35 citations de Alfred Marshall »

Alfred Marshall 1842-1924

Florilèges citations d’Alfred Marshall (1842-1924) économiste britannique et professeur à l’université de Cambridge. Il eut John Keynes comme étudiant. A. Marshall essaya de synthétiser les grands principes de l’économie politique classique (Smith et Ricardo), ainsi que ceux du marginalisme (Walras, Jevons). Il était partisan du libéralisme, mais il se montra cependant favorable à des réformes sociales. Son principal ouvrage reste Principes d’économie politique écrit en 1890.

« Ne considérez pas l’Utopie comme susceptible de se réaliser bientôt ou de se réaliser un jour »

Alfred Marshall, The future of working class, 1873

« Un individu attaché simplement à des fins matérielles n’est qu’une pauvre créature. »

Alfred Marshall, Industry and Trade, 1919

« La principale fonction (de l’éducation) [...] est d’éduquer les facultés : c’est-à-dire de les faire surgir et de les développer »

Alfred Marshall, Industry and Trade, 1919

« On a toujours été tenté de classer les biens économiques en des groupes nettement définis, à l’égard desquels un certain nombre de propositions brèves et tranchantes puissent être exprimées, afin de satisfaire à la fois le besoin que les étudiants ont d’une précision logique, et la faveur que la masse montre aux dogmes qui ont l’air d’être profonds, tout en étant pourtant d’un maniement aisé. Mais il semble qu’on ait eu tort de céder à cette tentation, et de tracer des lignes artificielles de démarcation là où la Nature n’en avait marqué aucune. Plus une théorie économique est simple et absolue, plus est grande la confusion qu’elle entraîne lorsqu’on essaye de l’appliquer à la pratique, si les divisions auxquelles elle se réfère ne se trouvent pas dans la vie réelle. Il n’y a pas dans la réalité de division nette entre les choses qui sont et celles qui ne sont pas des capitaux, ni entre les choses nécessaires à la vie et celles qui ne le sont pas, ni encore entre un travail productif et celui qui ne l’est pas. »

Alfred Marshall, Principes d’économie politique, Préface de la 1ère édition de juillet 1890

« L’action de la nature est complexe; on ne gagne finalement rien à prétendre qu’elle soit simple, et à tenter de la décrire dans une série de propositions élémentaires. »

Alfred Marshall, Principes d’économie politique, Préface de la 1ère édition de juillet 1890

« La principale utilité des mathématiques pures dans les questions économiques semble être d’aider les gens à noter rapidement, brièvement et exactement, leurs pensées pour leur propre usage; ainsi que de leur donner la certitude qu’ils ont assez, et pas trop, de prémisses pour leurs conclusions (c’est-à-dire que leurs équations sont en nombre ni plus, ni moins grand que leurs inconnues). »

Alfred Marshall, Principes d’économie politique, Préface de la 1ère édition de juillet 1890

« Le malheur des pauvres est dans leur pauvreté. »

Alfred Marshall, Principes d’économie politique, Livre I, chap.1, 1890

« Dans une première étape, nous ne devons considérer que le simple équilibre des forces qui correspond plutôt à l’équilibre mécanique d’une pierre suspendue par un fil élastique ou à celui d’un certain nombre de billes reposant les unes contre les autres dans un bassin, […], c’est-à-dire étudier les conditions générales de l’équilibre de l’offre et de la demande. »

Alfred Marshall, Principes d’économie politique, Livre I, chap.1, 1890

« A toute époque, des poètes et des réformateurs sociaux ont essayé, par des contes enchanteurs sur les vertus des héros d’autrefois, d’enflammer le peuple de leur temps pour une vie plus noble. Mais ni l’histoire, ni l’observation contemporaine des peuples arriérés, lorsqu’on les étudie soigneusement, ne viennent à l’appui de l’idée que l’homme soit aujourd’hui plus dur et plus méchant qu’autrefois, ou qu’il ait jamais été plus disposé que maintenant à sacrifier son propre bonheur pour la satisfaction des autres dans des cas où la coutume et la loi l’ont laissé libre de choisir. »

Alfred Marshall, Principes d’économie politique, Livre I, chap.1, 1890

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