Florilège de citations de Vilfredo Pareto, (1848-1923), économiste et sociologue italien. Il demeure célèbre pour une loi économique, celle de la constance de la répartition des revenus traduite souvent par l’expression « 80/20 ». (20% de la population qui possèdent 80% de la richesse en Italie). Cette observation deviendra la « loi de Pareto ». Il a laissé à la littérature économique deux ouvrages majeurs : Cours d’économie politique (1901) et Manuel d’économie politique (1909).
« 19 Citations de Vilfredo Pareto » (mise à jour le 09/11/10)
« Il n’est pas facile d’évaluer exactement les déficits des budgets publics, tous les gouvernements tâchant plus ou moins de cacher la vérité, et ayant recours pour cela aux expédient les plus subtils. »
Vilfredo Pareto, L’Italie économique, article publié dans la Revue des deux mondes, en 1891
« Il n’y a, bien entendu, rien de comparable en Italie aux grands crus français. Seul le vin de Toscane est un bon vin de table, d’un type se rapprochant de ceux que produit la France. »
Vilfredo Pareto, L’Italie économique, article publié dans la Revue des deux mondes, en 1891
« Il est d’usage de commencer l’étude des conditions économiques d’un pays par l’examen de l’état de sa population. Cela est justifié par la considération que le mouvement de la population dépend de toutes les forces économiques qui agissent sur la nation, et qu’il résume leurs effets. »
Vilfredo Pareto, L’Italie économique, article publié dans la Revue des deux mondes, en 1891
« Quand on rencontre incessamment un obstacle sur son chemin, on finit par le prendre en aversion. »
Vilfredo Pareto, L’Italie économique, article publié dans la Revue des deux mondes, en 1891
« La théorie de l’optimum trouve son prolongement dans la théorie du bien-être pour laquelle L’Etat corrige la distribution des revenus, compense les effets externes et produit les biens collectifs. »
Vilfredo Pareto, Cours d’économie politique, 1901
« Ce phénomène des nouvelles élites, qui, par un mouvement incessant de circulation, surgissent des couches inférieures de la société, montent dans les couches supérieures, s’y épanouissent, et, ensuite, tombent de décadence, sont anéanties, disparaissent, est un des principaux de l’histoire, et il est indispensable d’en tenir compte pour comprendre les grands mouvements sociaux. »
Vilfredo Pareto, Les systèmes socialistes, 1902
« Toute élite qui n’est pas prête à livrer bataille, pour défendre ses positions, est en pleine décadence, il ne lui reste plus qu’à laisser sa place à une autre élite ayant les qualités viriles qui lui manquent. C’est pure rêverie, si elle s’imagine que les principes humanitaires qu’elle a proclamés lui seront appliqués : les vainqueurs feront résonner à ses oreilles l’implacable vae victis. Le couperet de la guillotine s’aiguisait dans l’ombre quand, à la fin du siècle dernier, les classes dirigeantes françaises s’appliquaient à développer leur « sensibilité ». Cette société oisive et frivole, qui vivait en parasite dans le pays, parlait, dans ses soupers élégants, de délivrer le monde de « la superstition et d’écraser l’infâme », sans se douter qu’elle-même allait être écrasée. »
Vilfredo Pareto, Les systèmes socialistes, 1902
« L’économie pure ne nous donne pas de critérium vraiment décisif pour choisir entre une organisation de la société basée sur la propriété privée et une organisation socialiste. »
Vilfredo Pareto, Manuel d’économie politique,1909
« Toutes les sciences ont progressé, quand les hommes, au lieu de disputer sur les principes, ont discuté les résultats. »
Vilfredo Pareto, Traité de sociologie générale, 1917
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